Paralpinisme au Tacul - 26/06/2011
Participants (6) : Monnin, Nostrenoff, Gaudey, Schlottke, Deschamps, Issanchou + Roussot accompagnante + Tachon vidéo et communications + dames Isabelle et Béatrice préparation physique et mentale.
C’est le dernier week-end de juin, les parapentes sont encore autorisés à décoller des sommets du Massif du Mont Blanc, puis, cela sera interdit pendant toute la saison d’été. Après quelques vols de repérage sur Chamonix et Passy, nous nous couchons anxieux de la météo du lendemain car le vent souffle encore à près de 80 km/h sur l’Aiguille Verte. Pour quatre d’entre nous c’est pratiquement la première fois que nous chaussons des crampons et dès la sortie du téléphérique, l’arête de l’aiguille, non équipée nous met dans l’ambiance : nous n’allons pas décoller d’un ballon vosgien c’est sûr. Le vent s’est calmé et un soleil magnifique brille déjà sur les pentes du Tacul. Jacques et Philippe prennent chacun une cordée. Sans acclimatation et avec le poids de nos ailes l’effort est dur mais nous sommes motivés et rassurés par l’expérience et la bonne humeur de nos deux locomotives. Nous mettrons tout de même plus de trois heures à atteindre l’épaule sommitale à près de 4100 m d’où la vue sur l’aiguille du midi et la vallée de Chamonix est époustouflante. Là haut le vent est juste assez fort pour décoller en sécurité, heureusement, car la fatigue et
la densité de l’air plus faible rendent les décollages à cette altitude plus délicats. Le vol, quel vol ! a été magnifique. Une glissade de près d’une
heure au dessus du glacier des Bossons, de l’Aiguille du Midi, puis le long des aiguilles de Chamonix jusqu’à l’Aiguille Verte en croisant la vallée Blanche pour revenir enfin après avoir traversé la vallée profiter des premiers thermiques sur la pente des Aiguilles Rouges. Un vol magique, un vol
contemplatif, un vol de rêve !!
C’est le dernier week-end de juin, les parapentes sont encore autorisés à décoller des sommets du Massif du Mont Blanc, puis, cela sera interdit pendant toute la saison d’été. Après quelques vols de repérage sur Chamonix et Passy, nous nous couchons anxieux de la météo du lendemain car le vent souffle encore à près de 80 km/h sur l’Aiguille Verte. Pour quatre d’entre nous c’est pratiquement la première fois que nous chaussons des crampons et dès la sortie du téléphérique, l’arête de l’aiguille, non équipée nous met dans l’ambiance : nous n’allons pas décoller d’un ballon vosgien c’est sûr. Le vent s’est calmé et un soleil magnifique brille déjà sur les pentes du Tacul. Jacques et Philippe prennent chacun une cordée. Sans acclimatation et avec le poids de nos ailes l’effort est dur mais nous sommes motivés et rassurés par l’expérience et la bonne humeur de nos deux locomotives. Nous mettrons tout de même plus de trois heures à atteindre l’épaule sommitale à près de 4100 m d’où la vue sur l’aiguille du midi et la vallée de Chamonix est époustouflante. Là haut le vent est juste assez fort pour décoller en sécurité, heureusement, car la fatigue et
la densité de l’air plus faible rendent les décollages à cette altitude plus délicats. Le vol, quel vol ! a été magnifique. Une glissade de près d’une
heure au dessus du glacier des Bossons, de l’Aiguille du Midi, puis le long des aiguilles de Chamonix jusqu’à l’Aiguille Verte en croisant la vallée Blanche pour revenir enfin après avoir traversé la vallée profiter des premiers thermiques sur la pente des Aiguilles Rouges. Un vol magique, un vol
contemplatif, un vol de rêve !!