Paralpinisme au Mont Blanc - 24 & 25 /09/2011
Participants (14) : S. Vaillant, J. Monnin, O. Pohl, Ph. Carros, F. Carros, V. Sekula
Il y a moins de doigts dans une main que de nombre de fois ou Jacques Monnin a réalisé l’ascension du Mont Blanc puis décollé. Cette fois-ci, Jacques a bien cru qu’il allait devoir redescendre à pied : il fallait oser décoller côté Italie, face à une mer de nuage et tourner le plus tôt possible pour passer l'arête des Bosses vent dans le dos et revenir à Chamonix !!
Le récit de Jak : « La montée a été plus longue et plus dure que prévue, le train ne s'arrêtait pas au nid d'Aigle donc 1800 m de montée le premier jour jusqu’au refuge du Goûter. Le refuge qui fêtait sa dernière nuitée s’était transformé en boîte de nuit, avec « happy hour » au génépi.
Les alpinistes auraient bien aimé pouvoir dormir un peu, mais les potes du gardien qui étaient tous bourrés sont montés dans les dortoirs jusqu’à 23h30 pour mettre le souk et au final provoquer une bagarre… résultat des courses, un gars ivre mort tombé dans l'escalier, avec fracture du crâne, intubation sur place par un toubib venu avec l’hélico des gendarmes de nuit (une nuit de repos idéale…). Au petit déjeuner, à 2h30 du matin, il neigeait il y avait du brouillard, grandiose, beaucoup se sont recouchés... Jusqu'au lever du jour, nous avons marché sous la neige et dans le brouillard. Au refuge Vallot (4350m) arrêt, pas le moral, mer de nuage en bas, et toujours des chutes de neige en haut! Nous avons tout de même décidé de continuer et le temps avec le soleil levant s'est amélioré. Avec si peu de sommeil la troupe était au ralenti et nous ne sommes arrivés au sommet que vers 10 heures … ensuite j'ai attendu seul que Chamonix se dégage sous la mer de nuage. A la première trouée vers 11 heures je me suis préparé à décoller face à l'Italie (le vent soufflait SE) en espérant que l'autre côté ne s'était pas rebouché entre temps…et miracle une fois en l'air et après avoir contourné le sommet et passé l’arrête des Bosses en direction du glacier des Bossons (je sais maintenant que c’est possible), les nuages s’étaient dissipés et il faisait grand beau… Un mini caméra sur le casque m’a permis de filmer presque tout le vol »
Il y a moins de doigts dans une main que de nombre de fois ou Jacques Monnin a réalisé l’ascension du Mont Blanc puis décollé. Cette fois-ci, Jacques a bien cru qu’il allait devoir redescendre à pied : il fallait oser décoller côté Italie, face à une mer de nuage et tourner le plus tôt possible pour passer l'arête des Bosses vent dans le dos et revenir à Chamonix !!
Le récit de Jak : « La montée a été plus longue et plus dure que prévue, le train ne s'arrêtait pas au nid d'Aigle donc 1800 m de montée le premier jour jusqu’au refuge du Goûter. Le refuge qui fêtait sa dernière nuitée s’était transformé en boîte de nuit, avec « happy hour » au génépi.
Les alpinistes auraient bien aimé pouvoir dormir un peu, mais les potes du gardien qui étaient tous bourrés sont montés dans les dortoirs jusqu’à 23h30 pour mettre le souk et au final provoquer une bagarre… résultat des courses, un gars ivre mort tombé dans l'escalier, avec fracture du crâne, intubation sur place par un toubib venu avec l’hélico des gendarmes de nuit (une nuit de repos idéale…). Au petit déjeuner, à 2h30 du matin, il neigeait il y avait du brouillard, grandiose, beaucoup se sont recouchés... Jusqu'au lever du jour, nous avons marché sous la neige et dans le brouillard. Au refuge Vallot (4350m) arrêt, pas le moral, mer de nuage en bas, et toujours des chutes de neige en haut! Nous avons tout de même décidé de continuer et le temps avec le soleil levant s'est amélioré. Avec si peu de sommeil la troupe était au ralenti et nous ne sommes arrivés au sommet que vers 10 heures … ensuite j'ai attendu seul que Chamonix se dégage sous la mer de nuage. A la première trouée vers 11 heures je me suis préparé à décoller face à l'Italie (le vent soufflait SE) en espérant que l'autre côté ne s'était pas rebouché entre temps…et miracle une fois en l'air et après avoir contourné le sommet et passé l’arrête des Bosses en direction du glacier des Bossons (je sais maintenant que c’est possible), les nuages s’étaient dissipés et il faisait grand beau… Un mini caméra sur le casque m’a permis de filmer presque tout le vol »