De beaux petits mamellonsExplorateurs: Schlottke, Deschamp, Tachon, Gheeraert, Baron Rouge
Un hiver et un début de printemps pourris... parfaite occasion pour aller caresser les petits mamellons très sympas et méconnus de la Haute Patate et des Vosges : 1) Mont de Vannes (70), à Belonchamp : décollages O et N-O, 300 m de dénivelé, du soleil, un peu de vent, thermique ou soaring assurés... 2) Autrey les Cerre (70), à l'Est de Vesoul : belle pente école géniale pour travailler les "touch and go" par vent d'Est trop soutenu au Ballon 3) Villers Poz (70), au Nord Est de Vesoul : pente école orientée N-O au rendement thermique et dynamique exceptionnel. 4) Sainte Marie en Chanois (70), près Faucogney : très beau site à soaring orienté plein Sud 5) Rupt sur Moselle (88) :orientation S-O, beau dénivelé, cadre magnifique. |
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Peu de photos mais sachez qu'au Mont de Vanne nous avons joué une heure dans le thermique, presque réussi à tenir en soaring à Ste Marie (manquait juste un poil d'air) et profité du cadre magnifique de Rupt pour une belle et longue luge du soir : changeons d'air de temps en temps!
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Raquettes et ski de randoCAFards : Gaudey, Issanchou(s), Schlottke(s), Deschamp
Y a pas que le parapente dans la vie, les sorties raquettes et ski-alpinisme du CAF c'est sympa aussi. Merci à Olivier Pohl (sortie raquettes) et surtout à Philippe Nostrenoff (sorties ski alpinisme "débutant") qui a permis au Baron Rouge de découvrir deux sensations physiques nouvelles: l'épuisement total et la peau des pieds qui se décolle !!! C'est vrai que le remonte pente c'est une invention géniale quand on y pense.... |
Nouvelles du Martin CircusLa suite des aventures de Martinovski...
Compte tenu de l’éloignement et de la non couverture d'assurance CAF pour la Russie, Hervé ne va pas renouveler son adhésion parmi les CAFards en 2012, mais en tant qu'ancien responsable de la section vol libre il fait partie de nos Membres d'Honneur, et nul doute qu'il reprendra bientôt contact avec nous. En attendant que les beaux-jours de parapente et de kite surf reviennent, pendant les week-end d'hiver dans la région de Rostov, Martinovski fait soit du kite ski, soit du ski de piste à Dombai ou Kranaia Poliana accompagné des sirènes de la mer d'Azov... un petit nom qui fait rêver... |
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En ce mois de février; Hervé m'annonce qu'il il fait – 20°C depuis 3 semaines, mais le froid c'est relatif, cela dépend beaucoup des habitudes: + 22°C , les habitants de l'Equateur mettent un pull pour sortir... + 18°C, les habitants d'Hawaï mettent deux couvertures pour dormir... + 10°C, les habitants d'Helsinki éteignent le chauffage, il fait trop chaud...+ 8°C, les russes se mettent au jardinage... + 5°C, les canadiens mettent un t-shirt pour fendre le bois (mon voisin de Belfahy aussi)...+ 2°C, en Italie les voitures ne démarrent plus... 0°C, l'eau gèle... - 1°C,:quand on respire ça fait de la fumée, les russes mangent des glaces et boivent de la bière fraîche...- 4°C , mon chien essaie de squatter mon lit (celui de mon voisin de Belfahy roupille sous la neige, une oreille dépasse)... - 10°C, en France les voitures ne démarrent plus sauf celle de mon voisin à Belfahy... - 12°C, aux Etats-Unis non plus... - 15°C, les canadiens commencent à sortir les doudounes et les motos-neiges... - 18°C, les habitants d'Helsinki rallument le chauffage, pendant ce temps là les Hawaïens ont gelé...- 20°C, la respiration devient difficile dans le froid, le visage gèle...- 21°C, si je réussis à sortir le chien, ses besoins gèlent immédiatement... - 24°C, les voitures allemandes ne démarrent plus... - 28°C, mon chien essaie de rentrer dans mon pyjama (celui de mon voisin de Belfahy rentre dans sa niche)... - 30°C, en Suède les voitures ne démarrent plus... - 34°C, plus aucune voiture ne démarre, sauf celles des russes et de mon voisin...- 38°C, les russes referment leur manteau jusqu'au dernier bouton... - 40°C, les canadiens commencent à sortir les gants, écharpes et bonnets... - 45°C, les habitants d'Helsinki ont gelé...- 50°C, les motos-neiges canadiennes ne démarrent plus... - 55°C, les voitures russes ne démarrent plus, même à la vodka (celle de mon voisin non plus)... - 60°C, les phoques abandonnent le Pôle Nord pour aller vers le sud... - 75°C, le Père Noël quitte lui aussi le Pôle Nord... - 80°C, l'alcool gèle, les russes sont en colère (et mon voisin de Belfahy aussi).
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"Thémoignage" ibériqueCompte rendu de stage CUMULUS par Maurice Thémoin
Depuis quelques années déjà, en févier ou en mars je vais faire un stage de parapente dans les contrées ensoleillées afin de bien commencer mon année de parapente. L’année dernière c’était Lanzarote (Canaries) mais pour cette année j’ai préféré retourner en Andalousie et plus précisément à Algodonales, que je connaissais déjà, car les conditions y sont généralement plus propices pour le parapente qu’aux îles Canaries. En ce début d’après-midi du samedi 10 mars 2012 nous sommes deux pilotes (Eric et Maurice) et une accompagnatrice (Isabelle, épouse d’Eric) à prendre l’avion à Bâle Mulhouse pour Malaga. . |
Dès le lendemain matin vérification minutieuse du matériel et départ pour la sierra de Lijar, principal site de parapente de la région qui comporte plusieurs décollages officiels (Sud-Est; Sud-Ouest; Ouest; Nord) et un décollage Est non officiel
Du déco Sud-Est on voit au second plan la montagne d’El Gastor qui est un des principaux buts à atteindre pour de nombreux crossmen, pour les meilleurs il ne s’agit que d’une étape sur le trajet vers Ronda (20 km plus loin) mais, pour la majorité d’entre nous, arriver à El Gastor est déjà très bien car il est à 11 km du décollage (à vol d’oiseau). J’y suis arrivé une année précédente mais cette année le vent météo de face rendait ce trajet difficile. Une pilote du groupe, Dorothée, y est pourtant arrivée avec un gain de 600 mètres au dessus d’El Gastor, son vol a duré environ 3 heures ; elle volait avec une voile sortie d’école :on progresse vite avec une voile sortie d’école sous laquelle on est très à l’aise... Nous sommes restés en local de la sierra de Lijar jusqu’au jeudi midi car les conditions de vol y étaient bonnes malgré le vent quelquefois assez fort.
Les repas epagnols, les soir c'est tapas, dorada à la plancha et autres nombreux autres plats dans des restaurants typiques et sympathiques. La nourriture y est bonne et bon marché. Un soir cependant les femmes du groupe se sont dévouées et nous ont préparé un bon petit repas (allez Maurice pas de censure, raconte nous la suite...est-ce-que ces dames ont joué des castagnettes ?)
Le jeudi après-midi, les conditions météo ayant changé (vent trop fort en altitude), nous avons quitté Algodonales pour aller vers un autre site dans la plaine, distant d’une vingtaine de km (Canete la Real) sur lequel nous avons fait du vol de pente. Près de ce site nous avons pu voir sur une falaise proche de la route un nombre impressionnant de vautours (une cinquantaine) qui étaient là bien tranquillement à se reposer au soleil. Il y a beaucoup de vautours dans la région d’Algodonales, ils y sont protégés bien entendu et nous en voyons assez souvent dans les thermiques, ce qui nous permet
de déterminer facilement ou sont ces thermiques.
Le vendredi nous avons été jusqu’au bord de l’océan atlantique pour diversifier nos terrains de jeux. Après un assez long trajet en voiture nous sommes arrivés à Conil la Frontera (Près de Cadix) et nous avons pu faire du vol de pente le long d’une petite dune bordant la plage et d’une falaise surplombant l’océan.
Le samedi nous avons encore pu faire du vol de pente sur le site de Ronda la Vieja jusqu’à 15 h puis nous sommes retournés à Algodonales chercher nos bagages et nous avons quitté avec regret Algodonales pour repartir à Malaga prendre l’avion pour Bâle Mulhouse ou pour la Belgique suivant le
cas.
Algodonales est une petite ville d’environ 5700 habitants qui vit actuellement en grande partie du tourisme généré par la venue de nombreux pilotes de parapente européens. Ces pilotes viennent en particulier à la fin de l’hiver et au printemps ou en automne quand le climat n’est pas très propice au parapente dans leurs contrées. En plein été la température peut être très élevée, ce qui n’est pas idéal pour la vie courante.
Le site d’Algodonales bénéficie d’un climat privilégié car même en hiver l’Andalousie est sous l’influence de l’anticyclone des Açores et les thermiques
y sont encore généreux à cette époque, de plus l’ensoleillement y est très important car de petites chaînes de montagne protègent en partie Algodonales de l’influence maritime de l’océan atlantique et en particulier les vents météo à Algodonales sont en général beaucoup moins forts qu’au bord de la mer.
La sierra de Lijar est un grand plateau qui culmine à une altitude de 1030 mètres. A cette altitude le plateau a une longueur moyenne de 5,3
km (Orientation Sud-Ouest / Nord-Est) et une largeur moyenne de 1,3 km. Le long versant Sud-Est est chauffé par le soleil très tôt dans la journée et il est très propice au vol de pente et au vol thermique. La dénivelée entre le décollage Sud-Est et l’atterrissage Sud-Est, distant de 2,5 km, est d’environ 630 m. (Dénivelées identiques pour les décollages Sud-Ouest et Est). La dénivelée entre le décollage Ouest et l’atterrissage Nord-Ouest,
distant de 2,6 km, est d’environ 430 m (dénivelée de 390 m pour le décollage Nord).
Les pilotes autonomes ou les écoles de parapente qui veulent organiser un séjour de parapente à Algodonales s’adressent en général à Gerhard Ganter, un allemand qui est venu à Algodonales il y a 25 ans pour y faire du deltaplane et qui y est resté, tellement la région lui plaisait. Il s’est vite converti au parapente et il est le principal acteur du développement du parapente à Algodonales. Il s’occupe aussi bien de la location de logements (qui sont très confortables) que de la location de navettes ou du transport entre l’aéroport de Malaga et Algodonales, il joue aussi, ainsi que son fils, le rôle d’accompagnateur de groupes de pilotes autonomes sur les sites de décollage de la région.
Pour une ‘’évasion parapente’’ d’une semaine la question se pose, est-il préférable de s’adresser à une école de parapente ou d’y aller en autonome ou avec un groupe de pilotes. En fait les deux solutions sont intéressantes. Je ne vais pas ici développer les avantages et les inconvénients des deux
solutions, je me contenterai de dire que je pense que repasser périodiquement par une école est très profitable sur le plan du développement de sa technique et de ses connaissances en parapente, à chacun de mes stages avec une école de parapente française j’ai toujours beaucoup appris et progressé dans ma technique.
Maurice Thémoin.
Du déco Sud-Est on voit au second plan la montagne d’El Gastor qui est un des principaux buts à atteindre pour de nombreux crossmen, pour les meilleurs il ne s’agit que d’une étape sur le trajet vers Ronda (20 km plus loin) mais, pour la majorité d’entre nous, arriver à El Gastor est déjà très bien car il est à 11 km du décollage (à vol d’oiseau). J’y suis arrivé une année précédente mais cette année le vent météo de face rendait ce trajet difficile. Une pilote du groupe, Dorothée, y est pourtant arrivée avec un gain de 600 mètres au dessus d’El Gastor, son vol a duré environ 3 heures ; elle volait avec une voile sortie d’école :on progresse vite avec une voile sortie d’école sous laquelle on est très à l’aise... Nous sommes restés en local de la sierra de Lijar jusqu’au jeudi midi car les conditions de vol y étaient bonnes malgré le vent quelquefois assez fort.
Les repas epagnols, les soir c'est tapas, dorada à la plancha et autres nombreux autres plats dans des restaurants typiques et sympathiques. La nourriture y est bonne et bon marché. Un soir cependant les femmes du groupe se sont dévouées et nous ont préparé un bon petit repas (allez Maurice pas de censure, raconte nous la suite...est-ce-que ces dames ont joué des castagnettes ?)
Le jeudi après-midi, les conditions météo ayant changé (vent trop fort en altitude), nous avons quitté Algodonales pour aller vers un autre site dans la plaine, distant d’une vingtaine de km (Canete la Real) sur lequel nous avons fait du vol de pente. Près de ce site nous avons pu voir sur une falaise proche de la route un nombre impressionnant de vautours (une cinquantaine) qui étaient là bien tranquillement à se reposer au soleil. Il y a beaucoup de vautours dans la région d’Algodonales, ils y sont protégés bien entendu et nous en voyons assez souvent dans les thermiques, ce qui nous permet
de déterminer facilement ou sont ces thermiques.
Le vendredi nous avons été jusqu’au bord de l’océan atlantique pour diversifier nos terrains de jeux. Après un assez long trajet en voiture nous sommes arrivés à Conil la Frontera (Près de Cadix) et nous avons pu faire du vol de pente le long d’une petite dune bordant la plage et d’une falaise surplombant l’océan.
Le samedi nous avons encore pu faire du vol de pente sur le site de Ronda la Vieja jusqu’à 15 h puis nous sommes retournés à Algodonales chercher nos bagages et nous avons quitté avec regret Algodonales pour repartir à Malaga prendre l’avion pour Bâle Mulhouse ou pour la Belgique suivant le
cas.
Algodonales est une petite ville d’environ 5700 habitants qui vit actuellement en grande partie du tourisme généré par la venue de nombreux pilotes de parapente européens. Ces pilotes viennent en particulier à la fin de l’hiver et au printemps ou en automne quand le climat n’est pas très propice au parapente dans leurs contrées. En plein été la température peut être très élevée, ce qui n’est pas idéal pour la vie courante.
Le site d’Algodonales bénéficie d’un climat privilégié car même en hiver l’Andalousie est sous l’influence de l’anticyclone des Açores et les thermiques
y sont encore généreux à cette époque, de plus l’ensoleillement y est très important car de petites chaînes de montagne protègent en partie Algodonales de l’influence maritime de l’océan atlantique et en particulier les vents météo à Algodonales sont en général beaucoup moins forts qu’au bord de la mer.
La sierra de Lijar est un grand plateau qui culmine à une altitude de 1030 mètres. A cette altitude le plateau a une longueur moyenne de 5,3
km (Orientation Sud-Ouest / Nord-Est) et une largeur moyenne de 1,3 km. Le long versant Sud-Est est chauffé par le soleil très tôt dans la journée et il est très propice au vol de pente et au vol thermique. La dénivelée entre le décollage Sud-Est et l’atterrissage Sud-Est, distant de 2,5 km, est d’environ 630 m. (Dénivelées identiques pour les décollages Sud-Ouest et Est). La dénivelée entre le décollage Ouest et l’atterrissage Nord-Ouest,
distant de 2,6 km, est d’environ 430 m (dénivelée de 390 m pour le décollage Nord).
Les pilotes autonomes ou les écoles de parapente qui veulent organiser un séjour de parapente à Algodonales s’adressent en général à Gerhard Ganter, un allemand qui est venu à Algodonales il y a 25 ans pour y faire du deltaplane et qui y est resté, tellement la région lui plaisait. Il s’est vite converti au parapente et il est le principal acteur du développement du parapente à Algodonales. Il s’occupe aussi bien de la location de logements (qui sont très confortables) que de la location de navettes ou du transport entre l’aéroport de Malaga et Algodonales, il joue aussi, ainsi que son fils, le rôle d’accompagnateur de groupes de pilotes autonomes sur les sites de décollage de la région.
Pour une ‘’évasion parapente’’ d’une semaine la question se pose, est-il préférable de s’adresser à une école de parapente ou d’y aller en autonome ou avec un groupe de pilotes. En fait les deux solutions sont intéressantes. Je ne vais pas ici développer les avantages et les inconvénients des deux
solutions, je me contenterai de dire que je pense que repasser périodiquement par une école est très profitable sur le plan du développement de sa technique et de ses connaissances en parapente, à chacun de mes stages avec une école de parapente française j’ai toujours beaucoup appris et progressé dans ma technique.
Maurice Thémoin.